2008-12-29

MILLE HEURES DE BÉNÉVOLAT

Patrick et Froy, deux étudiants en médecine dentaire offrent leurs services en soins dentaires aux jeunes de la rue; ils distribuent d’abord brosse à dents et dentifrice, mais ils se rendent vite compte que ce n’est pas suffisant parce que plusieurs ont des problèmes de dentition. Ils ouvrent une clinique dans un petit local du CLSC où les jeunes peuvent rencontrer d’autres spécialistes, infirmières, psychologues. D’autres étudiants se joignent à leur projet, avec l’aide des chirurgiens dentistes du Québec en pratique privée.

Les jeunes de la rue présentent parfois des cas d’extrême pauvreté, de toxicomanie ou de santé mentale. Mais ils ont une force, une volonté de s’en sortir et l’équipe est fière de les aider.

Si dans 20 ans, il y a deux ou trois dentistes qui offrent bénévolement une vingtaine d’heures par année, ça représente un dentiste par semaine sur le terrain. On pourrait alors étendre notre pratique aux personnes âgées, aux jeunes familles et aux immigrants.

On ne peut pas sauver toutes les dents, mais on peut faire notre part et améliorer l’image du dentiste

(Atd Quart Monde, nov.08)

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2008-12-06

GRÂCE À VOUS ET À L'ITINÉRAIRE, J'AI CHANGÉ DE PERSPECTIVE

Tout a commencé par un accident...la chute d'un arbre, moi en-dessous et vlan ma vie qui change du tout au tout. Une mauvaise hernie à la colonne, pendant cinq ans, de plus en plus courbé, opération au dos, plus capable de travailler, pas de CSST.

J'ai vécu dans un refuge. Les intervenants et les bénévoles m'ont soutenu du mieux qu'ils le pouvaient. Pendant cette année de convalescence, le temps était très long et la belle qualité de vie que j'avais avant mon accident était bien loin.

Après ma convalescence, pas d'emploi à l'horison même si je voulais avec toute la bonne volonté du monde gagner dignement ma vie. Puis l'hiver arrive, plus d'argent, et c'est la catastrophe...obliger de quêter pour assurer un minimum vital. Humilié, le foulard devant la figure, espérant que personne ne me reconnaisse, je demandais la charité aux passants.

Puis, un jour, un gars de l'Itinéraire m'a proposé de vendre leur magazine. Après quelques hésitations, j'ai décidé d'y aller au début du mois de février. Depuis ce temps, l'espoir est revenu. J'ai retrouvé le contact social dont toutes les personnes normales ont besoin et que j'avais perdu.

Aujourd'hui, grâce à vous, je revis...Merci de tout coeur.

Yvon Massicotte, camelot