2009-02-12

LE COURAGE DE LA COMPASSION

Don accompagne Marc à l’urgence, il est en pleine crise.

Marc est prisonnier de lui-même et les autres sont impuissants à le comprendre dans sa souffrance. Don reste avec lui le temps qu’il faudra.

Voilà qu’au milieu de la nuit, Marc prend la main de Don et murmure : ''Quand tu es là, je me sens en sécurité.''

Pour Don, le plus difficile c’est de se taire et de tendre la main. C’est le sens de la présence! Il est bien conscient que c’est le courage de la compassion qui conduit à construire des relations dépouillées de supériorité et du besoin de contrôler. C'est ce qu'il a vécu avec Marc.

Une motivation vitale, la compassion !

Louis C.M. (Nouvelle Revue franciscaine)

2009-02-10

COMMENT J’AI TROUVÉ LE BONHEUR

Je suis arrivée à la famille Marie-Jeunesse, à Sherbrooke, Québec, pour des vacances d’un mois, le cœur rempli de haine envers une personne qui m’avait beaucoup blessée.
Après avoir discuté de cette situation avec un responsable, je me suis sentie un peu libérée.
Tous les jours, je priais à partir d’une Parole de Dieu; chaque fois, il était écrit de faire confiance au Christ, qu’il comblerait les désirs de mon cœur. Je voulais recevoir le sacrement du pardon, mais je n’osais pas.
Un matin, j’ai lu cette parole : ‘Demande le sacrement du pardon et tu obtiendras ma miséricorde.’ Je n’ai plus eu de doutes et je suis allée vers un prêtre pour me confesser. J’ai tout de suite été transformée, la vraie Vaimoe revit, elle connaît le vrai bonheur, la vraie paix.
Aujourd’hui, j’ai choisi de mettre le Christ au centre de mon nouveau foyer, de mon couple, de ma vie. Je suis tellement heureuse et comblée par son amour et sa paix. Je sais que je suis aimée du Père!

Vaimoe, 19 ans, Tahiti (Revue Le Veilleur)

2009-02-05


FAIRE REVIVRE LA MÉMOIRE DE SES ANCETRES

Samuel, descendant d’un père québécois et d’une mère algonquine, se sert de son statut de Métis pour ouvrir des frontières entre blancs et autochtones.

Sur sa réserve, c’était difficile : à l’extérieur il était attaqué, dans sa réserve également où il n’était pas reconnu comme un Algonquin.

A 15 ans, il quitte le foyer familial, avec 5 $ en poche. Il vend de la dope et finit par avoir un gros problème de consommation. «J’ai perdu l’odorat et le goût à cause de la coke. Mais le jour de la naissance de mon fils, tout est revenu, j’ai dit à ma blonde qu’elle sentait bon.»

A 20 ans, il retrouve sa mère et sa grand-mère et recommence à parler algonquin, la langue de son enfance. «Ceux qui ignorent les aînés perdent l’essentiel, ils ont tellement de choses à nous dire». Chaque fois que Samuel retourne en Abitibi, il s’enferme avec sa grand-mère, seulement pour l’écouter parler. Il est devenu un gars de famille. «J’aime être avec ma mère, ma grand-mère, mes deux sœurs dont je suis très proche, être avec ma blonde et mon fils».

La musique a aussi été salutaire au gars endurci qu’il commençait à devenir. Grâce à une cinéaste, il commence à composer et à chanter. «Sans la musique, je serais aujourd’hui en prison». Que Dieu bénisse l’Amérique, la Terre et tous les peuples qui ont souffert, chante-t-il.
Le rappeur est optimiste et il veut continuer d’œuvrer à la réconciliation entre blancs et Amérindiens. «Les Etats-Unis ont un président noir, pourquoi le Canada, un jour, n’aurait pas un premier ministre d’origine autochtone? Qui sait, ce sera peut-être mon fils!»

(Lu dans l’Itinéraire, février 2009)

2009-02-03

Juste au bon moment!

Voici un petit témoignage qui peut nous faire réfléchir sur l’importance d’être présent(e) à notre entourage parce qu’on ne sait pas ce qu’il vit et que notre parole ou simplement notre attention peut valoir son pesant d’or. Les autres ont toujours besoin de notre bonté, notre tendresse, notre compassion.

« Un soir, un homme entre à la maison, va trouver son fils de 14 ans et le fait asseoir pour lui dire : » Une chose incroyable m’est arrivée aujourd’hui. Un des jeunes cadres de la compagnie est entré dans mon bureau, m’a dit qu’il m ‘admirait et m’a offert ce ruban bleu en hommage à mon génie créatif. Tu imagines! Il pense que j’ai du génie! Puis il a épinglé ce ruban où on lit : « Je ne suis pas n’importe qui », juste au-dessus du cœur. Il m’a donné un autre ruban et m’a demandé de le remettre à un autre. En revenant à la maison ce soir, je me suis demandé qui je choisirai pour remettre ce ruban et j’ai pensé à toi. Je veux te rendre hommage.

« J’ai des journées impossibles; quand j’arrive à la maison, je ne m’occupe pas beaucoup de toi. Parfois, je te dispute parce que tes notes ne sont pas bonnes ou parce que ta chambre est en désordre; ce soir, je veux m’asseoir avec toi et te faire savoir que tu es quelqu’un d’important pour moi. A part ta mère, tu es la personne la plus importante dans ma vie. Tu es un garçon fantastique et je t’aime! »

Le garçon étonné se met à pleurer et à sangloter et ne peut pas retenir ses larmes. Il tremble. Il lève les yeux vers son père et dit entre deux sanglots : « papa, j’avais décidé de me suicider demain, parce que je pensais que tu ne m’aimais pas. Maintenant, je n’ai plus besoin de le faire; tu m’es venu… juste au bon moment! Helice Bridges


Et nous, à qui pourrions-nous donner un ruban? Tellement de personnes auraient besoin d’entendre dire qu’elles sont aimées de nous et aussi de Dieu.