2010-01-28

D’AMOUR ET DE SOLEIL

Y a-t-il un mot plus beau que le mot AMOUR ? Moi, ce mot m’inspire beaucoup. Durant ma vie, j’en ai reçu assez pour réussir à être bien dans ma peau.
L’amour aide à rendre la journée plus belle. L’objectif principal de ma vie est de réussir à être heureux.
Les personnes à qui je crois avoir donné le plus d’amour ce sont mes parents adoptifs qui se sont occupés de moi quand j’avais entre 4 et 14 ans.
Actuellement je vends un journal de rue et le contact privilégié que j’ai développé au cours des années avec mes clients n’est pas de l’amour mais s’en approche car je m’investis beaucoup dans mon travail auprès d’eux. Mes clients me disent souvent que je suis leur rayon de soleil, ce qui me touche beaucoup. Chose certaine, le soleil brille pour tous, alors que tout le monde ne reçoit pas autant d’amour dans sa vie.
Je remercie mes clients pour leur soutien. Je souhaite que le soleil brille pour eux et qu’ils soient très heureux.

Gilles B. (L’Itinéraire)

2010-01-27

NOS AÎNÉS

Je connaissais bien la détresse mortelle qui envahit plusieurs jeunes hommes qui peut même conduire au suicide. Je n'avais, cependant, jamais imaginé l'ampleur du désespoir qui peut s'insinuer dans l'âme de nos
aîné(e)s.

Il y a 30 ans, le CLSC a aidé une paroisse à mettre sur pied un organisme ENTRAIDE ET AMITIÉ, pour les aînés. Des paroissiens s'inquiétaient, en effet, du sort d'une centaine d'aînés laissés à eux-mêmes. La compassion a joué, la solidarité aussi, mais l'amour a été la plus forte motivation, et la conscience de servir le Christ dans les plus faibles. Ce groupe est généreusement financé par l'Etat pour rendre des services de proximité, déplacements, accompagnements, repas mensuels, etc
(André Chevalier,ptre. Extrait dans Revue: Le NIC)

2010-01-20

AIMER

Aimer c'est s'approcher de la spiritualité.  La spiritualité conduit au bonheur et nous aide à évoluer et à réussir tout ce qu'on entreprend.
Récemment, je suis allé à la Mission Bon Accueil; il y avait là, comme bénévoles, des joueurs de football. Ils nous ont adressé la parole. Ils nous ont parlé de leur passé. Certains avaient connu des périodes difficiles, mais ils nous ont dit qu'avec la confiance, la foi, ils ont pu remonter la pente et atteindre leur but.
Voilà un exemple de réussite qui s'est bâti en partie sur leur spiritualité.

Pensée du jour:
« L'amour, cela veut dire aimer les autres, et aimer les autres, c'est chercher à les comprendre. Pourquoi ? Il s'agit là d'une question à laquelle on a la réponse quand on aime.» 

Jacques É., camelot
Journal l'Itinéraire

2010-01-12


Sœur Marie-Paule Gagné, SNDD, (Sœurs de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs)
remporte le prix Raymond Dewar


Nous avons l'honneur de présenter Marie-Paule Gagné, ce petit bout de femme que nous appelons la « Mère Teresa du monde de la surdité », comme récipiendaire du Prix Raymond Dewar 2008 (dévouement pour la défense des droits de la communauté sourde).

Marie-Paule est l'avocate des causes qui semblent perdues, se portant à la défense des laissés-pour-compte du monde de la surdité.  Sa vie durant, elle a œuvré auprès de la jeunesse sourde pluri handicapée. Préoccupée pendant 40 ans du sort des plus défavorisés, c'est avec empressement et le cœur contagieux de sa joie qu'elle s'est rendue tous les matins à leur rencontre, beau temps mauvais temps, pour accompagner de son sourire et de sa vie de foi ceux et celles qui sont trop souvent oubliés par notre société. Cette religieuse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ne connaîtra jamais le sens du mot RETRAITE. Âgée de 74 ans, elle continue de s'impliquer davantage et annonce, encore et toujours, sa foi en la Jeunesse et en la réussite de la personne humaine sourde. Partout et avec tous, quelles que soient leur situation ou leurs croyances, elle affiche le même sourire, la même cordialité. Inspirée par Mère Gamelin, elle offre la célèbre « Soupe à Marie-Paule » à tous ceux et celles qui se présentent à la porte de la Maison de la Foi. À elle seule, elle y a créé un lieu de fraternité et de bonne entente. Elle fait en sorte que les personnes sourdes soient autonomes et confiantes en leurs dons intérieurs, aspirant à ce qu'elles deviennent ressources les unes pour les autres...

Marie-Paule n'a que des amis dans tous les milieux sourds ou entendants. Elle se porte au secours de chacun avec simplicité. Tous goûtent la paix et la sérénité du cœur à son contact... elle est à l'écoute de tout. Elle franchit toutes les barrières humaines pour accueillir et accompagner les moins bien portants de la communauté sourde, les recommandant à Dieu dans le secret de sa prière constante. Les murs d'indifférence ne tiennent pas avec elle qui ne sombre jamais dans le désespoir. Dans les concours du type de celui-ci, on pourrait oublier les gens simples qui œuvrent dans le secret et l'intimité de leur vie. Il est pourtant de simples personnes qui font plus de bien que les politiciens les plus populaires ou les conférenciers les plus célèbres. Pour les voir, il suffit de baisser les yeux car elles se tiennent, comme Marie-Paule, avec les plus humbles... C'est ce qui témoigne de leur grandeur; ne croyez-vous pas ?

Source: André Lachambre, Maison de la Foi au service du Monde de la Surdité.

2010-01-10

L'EMPATHIE AVANT LA RÉPARTIE

L'humoriste Dany Turcotte prend les autres au sérieux.  Le fou du roi de Tout le monde en parle se considère d'abord comme un observateur sensible à ceux qui l'entourent, qu'il s'agisse de ses proches ou des gens de la rue de l'avenue du Mont-Royal qu'il interpelle spontanément par leurs petits noms.  Dany Turcotte a connu l'adversité de la vie...et ne l'a pas oublié dans le nuage du succès(...)"Je sais ce que c'est que de vivre la déchéance sociale qui conduit à l'exclusion..Quand j'avais 10 ans, on a fait faillite.  Je passais le journal pour payer mes vêtements.  Je n'oublierai jamais le soir où un représentant d'Hydro est venu couper l'électricité et n'a même pas voulu laisser le temps à ma mère de finir son souper pour nourrir la famille.  Par la suite, dans la cour d'école, on m'appelait faillite.  Ça m'a marqué", livre-t-il, le regard songeur.  Cette période de sa vie l'a bouleversé et c'est avec spontanéité qu'il expose les stigmates qu'elle a laissés dans son rapport à l'argent.  "Je connais la valeur d'une piasse.  Mes amis disent de moi que je suis cheap parce que je ne suis pas dépensier et que je fais rarement des folies.  J'ai tendance à l'insécurité, car je fais un métier où on ne connaît pas l'avenir.(...)"  Dany Turcotte s'est toujours spontanément engagé auprès des plus démunis.  "Je suis très sensible aux exclus.  C'est pourquoi chaque fois que je peux faire un petit quelque chose, ne serait-ce qu'un sourire ou une conversation, à quelqu'un qui me tend la main dans la rue, je le fais."
(Dany Trucotte dans l'Itinéraire)

2010-01-04

COURTS TÉMOIGNAGES


Dan : «Quand vous voyez un jeune dans la rue et que vous pensez qu’il vient de la planète Mars, rappelez-vous qu’il vient de votre propre salon. C’est probablement votre enfant.»

Laurence : «Pendant dix ans, j’ai souffert d’un mal de vivre qui m’a poussée à la toxicomanie. J’ai tout essayé, tout fait jusqu’à ce que je tombe enceinte de ma fille qui a aujourd’hui 20 ans. Pour vaincre la dépression, je me suis imaginée une flèche avec une corde, comme une trajectoire de vie que j’aurais lancée et à laquelle je peux toujours m’accrocher quand j’ai l’impression de dévier, de perdre de contrôle.»

Claude : «En prison, j’ai décidé d’écrire des chansons à la lueur d’un lampadaire qui filtrait par ma fenêtre. En prison, on n’est pas autorisé à posséder une chandelle et il est difficile de se les mettre quelque part pour les passer en cachette. J’avais deux possibilités : soit vivre mon temps à la dure ou je m’organisais pour le vivre différemment. Mon choix a été le bon.»

Monique : «Quand je pratique l’écriture de façon assidue, ça débouche inévitablement sur le même territoire que la spiritualité et sur la méditation, c’est-à-dire dans le mystère. Je suis dans le vide tout en étant dans le plein en même temps. Je suis à la recherche d’un sens, il y a quelque chose de sacré et de magique et c’est ce que je vais chercher en moi. Pour moi, écrire est une pratique spirituelle.»

Angèle : «Il y a une chose que je déteste parmi toutes, c’est le mensonge. Les camelots de ce magazine (L’Itinéraire) qui prennent la parole disent des choses dures mais vraies et ça, c’est vraiment unique à ce magazine. Je veux aider ceux qui se sont retrouvés dans une situation extrême.»