2013-12-10

NELSON MANDELA ET LE PRIMAT ANGLICAN DU CANADA

INSPIRANT CET HOMME DE GRANDE VALEUR

Comme bien d’autres leaders religieux dans le monde qui ont réagi au décès de Nelson Mandela, le modérateur de l’Église Unie du Canada, Gary Paterson, concentre son attention sur les qualités intérieures de l’ancien président de l’Afrique du Sud :

« L’occasion nous est donnée de nous rappeler l’homme, sa détermination à confronter l’injustice de l’apartheid, son engagement pour la liberté et l’égalité, sa capacité de résilience au cours des 27 années passées en prison et sa sortie, l’âme intacte, prêt à pardonner et à s’engager sur un chemin de réconciliation, tout en persuadant les autres de le suivre dans cette voie.»

En ce moment, poursuit Gary Peterson, nous sommes invités à rendre grâce pour la vie de Nelson Mandela, non seulement pour louer ses actes, mais pour la détermination qu’il devrait nous inspirer à entreprendre une pareille quête d’intégrité, pour nous-mêmes et pour tous.

Radio Ville-Marie, décembre 2013

2013-11-27

LA MISÉRICORDE SELON LE PAPE FRANÇOIS

Une rencontre avec le Pape François

Ma devise, dit le Pape François, je l’ai toujours ressentie comme profondément vraie pour moi. Le mot latin miserando me semble intraduisible tant en italien qu’en espagnol. Il me plaît de le traduire ainsi : EN FAISANT MISÉRICORDE.


Quand il évoque son élection : « C’est ce que je suis : un pécheur sur lequel le Seigneur a posé les yeux. C’est ce que j’ai dit quand on m’a demandé si j’acceptais mon élection au Pontificat : je suis pécheur, mais par la miséricorde et l’infinie patience de Notre Seigneur Jésus-Christ, je suis confiant et j’accepte en esprit de pénitence.” »


« Les ministres de l’Église doivent être miséricordieux, prendre soin des personnes, les accompagner comme le bon Samaritain qui lave et relève son prochain. Les ministres de l’Église doivent être des personnes capables de réchauffer le cœur des personnes, de dialoguer et cheminer avec elles, de descendre dans leur nuit, dans leur obscurité, sans se perdre. »


Parler de la miséricorde, c’est rappeler que le cœur de l’Évangile, c’est l’annonce du Salut. Pour le Pape François, c’est cette annonce qu’il faut privilégier avant tout, le reste venant comme un corollaire : « L’annonce de type missionnaire se concentre sur l’essentiel, sur le nécessaire, qui est aussi ce qui passionne et attire le plus, ce qui rend le cœur tout brûlant, comme l’eurent les disciples d’Emmaüs. « Une belle homélie, une vraie homélie doit commencer avec la première annonce, avec l’annonce du salut. Il n’y a rien de plus solide, de plus profond et sûr que cette annonce. Ensuite il faut faire une catéchèse, en tirer une conséquence morale. »


Isabel Rodelet 31 octobre 2013, dans Terre de Compassion



2013-10-24

LE VISAGE DANS LE MIROIR

C'était une dame, elle a eu une belle jeunesse, mais un jour à ses 90 ans , elle se regarde dans le miroir: « Ah! mon Dieu, que j'ai vieilli, comment je vais retrouver ma jeunesse d'enfant? le temps a passé si vite, je n'ai pas eu le temps de tout faire.» Mais une voix intérieure lui dit: « tu es encore belle, tu dois retrouver ton coeur d'enfant, rappelle-toi de ta jeunesse, seulement tu vas la retrouver dans ton coeur.» La dame a réussi à s'aimer et elle a été toujours belle, elle sait maintenant! Daniel Petit (L'Itinéraire)

2013-09-06

MERCI À ÉMILIE


MERCI À ÉMILIE

 

Lors de mes rencontres régulières à l’hôpital, pour visiter les malades, j’ai connu récemment, un couple dont la fille avait accouché peu de temps auparavant.  Depuis lors, elle saignait sans interruption.

 

Après un certain temps, on l’opéra pour tenter de trouver la cause, mais il ne se passait rien, son état s’aggravait, la jeune maman saignait toujours.

 

À chaque soir, à mon retour de l’hôpital, je revivais ma journée, avec un sentiment de compassion et en  portant l’inquiétude de cette famille: « Ça ne se peut pas que cet enfant-là perde sa maman, me disais-je. »

 

Un jour, je reçois providentiellement une relique de Mère Gamelin.  Je l’ai remise à la dame et dès qu’elle déposa la relique sur sa fille, cette dernière ouvrit les yeux et le lendemain, elle ne saignait plus.

 

Grand merci à Émilie Gamelin!

 

Gracienne L.

2013-08-29

EN ROUTE VERS LA LIBERTÉ

« Pour certains d'entre nous, guérir est un processus rapide. Pour les plus amochés, c'est très long, parfois même le travail d'une vie entière. Cela dépend d'où nous partons et quelle partie de notre personnalité a été touchée. Il y a une différence entre se faire marcher sur un gros orteil et se faire mettre le coeur en pièces. C'est plus facile de se relever quand notre famille et nos amis nous soutiennent à 100% que si nous sommes livrés à nous-mêmes dès notre jeune âge, que nous grandissons sans amour, sans personne pour nous montrer le chemin qui mène à la vie. Cela fut mon cas. Heureusement, l'Itinéraire m'a démontré un amour inconditionnel qui m'a permis de relever la tête, de savoir que j'étais une femme de grande valeur. Cela m'a permis de retrouver ma dignité en tant que femme et de continuer d'avancer. Cet amour, j'en avais grandement besoin : il m'a donné une force inouïe, la force de me battre parce que j'en vaux la peine et que nous en valons tous la peine. Chaque être humain, petit et grand, est un cadeau à développer et à découvrir.       

Nancy B. Lu dans l'Itinéraire et publié avec autorisation

2013-06-29

L’AVENTURE DE SERGIO

À 17 ans, on lui passe un ‘joint’ qui contient du LSD sans le savoir, et puis… c’est le coma, une dépression majeure, une crise personnelle. Il est malade, ne dort plus, il fait de la musique mais chaque show est un enfer, sa vue est coupée en deux. ‘'J’étais incapable de sortir de chez moi, je saignais de la bouche, j’étais vert pâle’’.

Sergio fait la rencontre de Louise, thérapeute en relation d’aide; elle l’amène à consulter. Le psychiatre identifie ce qui ne va pas : ce damné neurotransmetteur bousillé en 1969, le fameux joint!  Ce que Sergio ne sait pas encore c’est qu’un de ses neurotransmetteurs a été sévèrement endommagé.

L’écriture de sa biographie ‘’S’enlever du chemin’’ deviendra purificatrice et complémentaire de sa démarche médicale, qui l’a enfin libéré d’un mal qui l’a enchaîné trop longtemps. Au-delà de tous les recours c’est l’accompagnement qui a été salvateur. «Le livre, écrit avec Louise, a été thérapeutique pour moi et je pense que ça peut aider les autres à s’ouvrir sur la maladie. Il y a tellement de monde qui ont des problèmes anxieux. Le livre est un album lumineux, joyeux qui contient des choses intenses sur ma mère, mon père, mes relations amoureuses, mais je me caricature aussi, je ris beaucoup de moi, je me traite de chat de gouttière»!

(Lu dans L’Itinéraire, publié avec autorisation)

2013-06-07

MONIQUE ET LA MATER DOLOROSA


Le 6 décembre 1989, Marc Lépine tuait 14 jeunes filles à l’École Polytechnique de Montréal et s’enlevait la vie. Il avait 25 ans.

«C’était un garçon rempli d’amertume qui entretenait des idées de vengeance, dira sa mère des années plus tard; il était blessé très profondément depuis sa tendre enfance quand j’ai dû me séparer de lui pour aller travailler. Puis, il y a eu la schizophrénie probable.»

Après le décès de Marc, Monique était traumatisée et en état de choc, elle est entrée dans une période de dépression profonde. Sa fille, Nadia sombre dans la drogue, elle se suicide sept ans après la mort de son frère, suite à une surdose de cocaïne. Elle avait 28 ans.

Monique a été présente aux dernières heures de sa fille : «Je lui parlais de l’amour de Dieu, je la préparais pour le dernier voyage; après son départ, j’ai commencé à faire le deuil de mes deux enfants.»

La Pieta de Michel-Ange lui vint soudainement à l’esprit : Monique contemplait Marie qui portait Jésus mort sur ses genoux. Comme Marie qui gardait toute chose en son cœur, Monique entendait une voix lui dire ‘Ne parle pas, tu es trop blessée, garde tout ça dans ton cœur’. J’ai décidé de ne pas parler aux journalistes.

Avec la Mater Dolorosa, Monique allait accepter, même sans comprendre, par le recueillement et la prière, la volonté de Dieu. «J’ai vu devant moi deux chemins : la vie ou la mort; en choisissant la vie, j’ai promis que j’allais vivre pour aider d’autres femmes comme moi : seules, honteuses, pleines de culpabilité.»

Un jour, vers 2001, Monique est amenée à témoigner devant un petit groupe de femmes : «J’ai pris le micro et je me suis identifiée, j’ai raconté comment je vivais depuis 12 ans : je sortais peu et quand j’avais à me présenter, je disais ‘Monique’ ou ’Madame Lépine’, les yeux au plancher. Ce soir-là, j’ai dit que je m’appelais Monique Lépine et un peu comme Abraham, j’ai reçu une nouvelle identité.» La Mater Dolorosa sortait de sa Via Dolorosa !

Tout alla bien jusqu’à la fusillade du Collège Dawson, en 2006. «J’étais rivée à mon téléviseur, les rideaux tirés, je revivais les événements de Polytechnique. J’ai pleuré toute la journée et toute la nuit, j’ai dit : Seigneur, viens me chercher ou donne un sens à ma vie . Le lendemain matin, un journaliste de TVA me sollicitait pour une entrevue, je lui avais toujours dit non, là j’ai dit oui. J’avais la conviction que cette fois-ci c’était la volonté de Dieu, j’étais prête, je parlerais pour consoler ceux qui souffrent.»

«L’entrevue télévisée nous amena au livre VIVRE puis au site Internet, à des conférences, des rencontres avec des prisonniers qui ont commencé une démarche spirituelle, avec des jeunes. Ils me demandent si j’aime encore mes enfants. Je réponds oui et leurs yeux s’illuminent. Ils veulent croire qu’ils sont encore aimés, je leur dis que nous ne sommes pas définis par nos actes, c’est notre cœur qui nous définit, comme les personnes à qui Jésus s’adressait, il allait au cœur de la personne.»

Aujourd’hui, Monique rencontre des parents de jeunes qui se sont suicidés. «Je leur parle de l’amour de Dieu pour nous. Si je suis debout c’est grâce à ma foi, les gens ne sont pas fermés à l’idée de Dieu, ils sont assoiffés de Dieu, de spiritualité, d’amour.»

MONIQUE EST REVENUE À LA VIE. CE N’EST PAS UNE SURVIVANTE,
 MAIS UNE VIVANTE ÉTERNELLE !

2013-05-21

QUE LA VIE EST DURE AUJOURD'HUI

Gagner sa vie est dure! Des postes ont été abolis et des manufactures remplacées par des condos, ce qui enlève du travail aux ouvriers. Certaines personnes peuvent tout se permettre et d'autres n'ont rien.

Beaucoup de gens veulent s'en sortir et il faut arrêter de leur mettre des bâtons dans les roues.  Moi je veux continuer à m'améliorer et grandir davantage. 
L'Itinéraire m'a ouvert des portes, c'est comme ma deuxière famille. Ç'a été la chance de ma vie, j'ai aimé la formation que j'ai suivie et je l'aime encore aujourd'hui.  J'aime être camelot, travailler au restaurant et écrire dans le journal.  C'est une très belle occasion pour moi d'écrire dans L'Itinéraire et de partagger mon opinion.  Nous aussi, nous avons des choses à dire et à partager et le journal nous donne la chance de les exprimer.  Je me demande souvent: qu'est-ce qui arrive avec la nouvelle génération? Où s'en va-t-elle? Mon souhait serait que chacun ait sa chance pour avoir un avenir meilleur.

Cécile C. (L'Itinéraire, mai 2013, publié avec l'autorisation du Journal)
www.itineraire.ca

2013-05-16

UN INSTANT DE GRACE

Lors de son passage au Café L'Itinéraire, à Montréal, le commandant Robert Piché a voulu partager son parcours de vie avec les camelots de L'Itinéraire. Rencontre lumineuse avec un homme qui a sauvé 306 vies, aux Açores et connu sa part de péripéties. À la fin de la rencontre, il répond aux questions des camelots.  Voici celle de Linda P. et la réponse du commandant Piché:

«Vous avez parlé de chance, d'adrénaline, mais avec le recul, pensez-vous que vous avez touché le divin?»

«C'est très rare que je parle de ça, parce que c'est pas tout le monde qui est prêt à l'entendre. J'avais 28 ans quand mon père est décédé, il est mort dans mes bras et je l'ai aidé à mourir.

Quand le 2e moteur s'est arrêté, j'ai baissé la tête et je me disais: ça se peut pas, après la prison j'avais repris ma place dans la société, j'avais un bon  job et j'allais mourir en pleine nuit dans un avion qui allait tomber dans l'Atlantique, ça ne faisait pas de sens. Et là, j'ai senti une main sur mon épaule.  Je me suis retourné et j'ai vu mon père me pointer l'île du doigt.  Est-ce que j'ai imaginé ça? Est-ce un rêve? Est-ce arrivé pour vrai? Il s'est écoulé, peut-être deux secondes, deux minutes, je ne sais pas, mais entre le moment où j'ai baissé la tête et celui où je l'ai relevée, j'ai aperçu l'île. Pour moi, c'est mon père qui est venu m'aider.»

(Lu dans L'Itinéraire, publié avec autorisation)

2013-04-24

ANDRÉ, l’homme sans enfance


Son parcours de vie est digne d’un scénario hollywoodien rempli d’obstacles que l’homme sans enfance a réussi à franchir.

«À 7 ans, j’étais responsable de deux adultes malades, du loyer, des comptes, des rendez-vous chez le médecin»…

À 14 ans, André quitte l’école. Il se révolte contre son père qui l’a battu. «C’est un père qu’un enfant n’aimerait pas avoir», dit André.

Adolescent, il travaillait à temps plein comme camionneur pour une compagnie de transport. Il a traversé le Canada et les États-Unis jusqu’au Mexique.

André a connu la mafia et la drogue. Après son passage dans ce milieu, il se réfugie à Québec, il décide de suivre une thérapie qui lui permet de faire ses premiers pas vers une nouvelle vie.

Il rencontre Johanne, une femme souriante qui ne connaît pas le monde criminalisé. D’un monde de violence, de haine, d’action et de vengeance, il a réussi à passer à une vie pleine d’amour, de partage et de tranquillité. ..

«Je suis allé chez le docteur, il me reste un an à vivre, mes reins ne fonctionnent plus», confie-t-il avant de dire «merci et à bientôt.»

Sarah E. (Lu dans l’Itinéraire, publié avec autorisation)

2013-03-21

LA RECETTE DU BONHEUR


Du chef Thémis

Jean-Louis est connu par son savoir-faire culinaire autant que par son engagement social .
Depuis toujours, l’engagement communautaire par la cuisine a été sa voie.

Il est venu de son Madagascar natal, a fait ses classes à l’Institut du Tourisme et de l’Hôtellerie du Québec et a ouvert un premier restaurant malgache en Amérique du Nord. Professeur à l’ITHQ depuis plusieurs années, il continue de transmettre son savoir avec un bonheur désarmant. Donner au suivant semble être sa recette gagnante.

Jean-Louis s’est beaucoup investi auprès des itinérants, en particulier au Café L’Itinéraire, mais avec le temps, son attention s’est portée vers son pays d’origine. « Au Québec, il y a beaucoup d’organismes qui s’occupent des itinérants, en Afrique; ils n’ont pas ces services, c’est flagrant, les pauvres sont dans la rue, ils quêtent, ils semblent errer. Ce que j’ai fait à Madagascar et au Bénin, ça marche; si on sort un homme ou une femme de la rue, c’est toute sa famille qui en sort, en leur donnant une formation de base en cuisine, on apprend un métier et ça leur permet de se sortir de la misère. »

« Il y a un principe culturel à Madagascar qui dit que tu dois redonner au pays qui t’a mis au monde, si tu le quittes pour réussir ailleurs, il faut revenir et redonner à ceux qui ont eu moins de chance que toi.

Quand tu as réussi, tu dois te dire : maintenant, qui je peux aider? »

Audrey N.    (Lu dans l’Itinéraire)

2013-03-01

GISÈLE A TROUVÉ SA VOIE


«Alors, Madame, parlez-moi de vous».

«J’aime ça quand on m’appelle madame, on dirait, tout-à-coup que je suis une personne importante».

Depuis 2 ans, on voit Gisèle à une station de Métro, journaux en mains et casquette sur la tête. Elle raconte qu’un jour elle était assise près de cette station de Métro et une dame l’approche pour parler un peu et l’inviter à vendre le journal de rue l’Itinéraire. «Ça m’a fait chaud au coeur et j’ai eu confiance en elle. Elle m’a sauvé la vie, parce que j’étais rendue au point le plus bas».

«Je me sens utile dans la vie. Pour une femme comme moi qui a travaillé toute sa vie, se retrouver du jour au lendemain sans revenu…»

«En vendant le magazine, j’ai l’impression de travailler pour une grande cause et, pour moi, c’est réaliser un de mes rêves».

Ewan S.       (Lu dans l’Itinéraire)

2013-02-07

D’UN CAMELOT À L’AUTRE


Je tiens à souligner ma grande appréciation au camelot Yvon qui m’a conseillé d’acheter le magazine L’Itinéraire à Côte-des-Neiges parce qu’une jeune femme commençait à vendre le journal et était encore en formation. En agissant de la sorte, il perdait une partie de son revenu, mais sa générosité a pris le dessus.

Thérèse H. (camelot)

Je lève mon chapeau à tous les camelots de l’Itinéraire. Je les trouve courageux de faire face aux défis d’offrir un produit de qualité à des gens pas toujours réceptifs, souvent même insolents et qui ignorent la situation des camelots ou sont indifférents aux problèmes de l’itinérance à Montréal ou dans les grandes villes.

Merci et longue vie!

Charlotte, lectrice

2013-01-15

DES BARREAUX….. à l’Itinéraire


Avant de connaître l’Itinéraire, Josée a expérimenté des coups durs : une dépression post-natale, l’abandon de son fils à sa mère, deux ans sans nouvelles! Durant ce temps, elle s’est perdue dans le crack, et différents délits qui lui ont valu la prison; de là à l’Itinéraire, à quelques reprises, pour exécuter des travaux communautaires.

« Délinquante, je n’y allais pas tous les jours et je n’avertissais pas de mes absences. Puis je suis passée de nouveau en cour et j’ai reçu la même sentence. Cette fois-ci, je suis sérieuse et cela a changé ma vie. J’étais dans la rue et je consommais, maintenant j’ai un appartement avec une copine, des horaires réguliers et un milieu de vie où j’apprécie les gens et où les gens m’apprécient.

L’Itinéraire m’a aidée à me remettre sur pied. L’Organisme m’a donné le soutien nécessaire pour me relever et retrouver mon sourire. J’ai maintenant plus confiance en moi et je me sens plus débrouillarde et à même de faire ma place dans la vie. »

(Lu dans l'Itinéraire, janvier 2013)